TITLE OF THE PUBLICATION
« Pas de place pour le harcèlement » (No Place for Bullying)
SURNAME AND NAME OF AUTHOR(S)
James Dillon
PUBLISHER
NAESP – National Association of Elementary School Principals
PLACE AND DATE OF PUBLICATION
Septembre/Octobre 2010
TYPE OF PUBLICATION
Web Article
LANGUAGE OF THE DOCUMENT
English
LANGUAGE OF THE REVIEW
French
THEMATIC AREA
School bullying
DESCRIPTION OF CONTENTS
Cet article aborde la notion de responsabilité (à ne pas confondre avec la culpabilité) dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Beaucoup d’écoles attendent qu’un drame, tel que le suicide d’un élève, se produise avant d’agir contre le harcèlement. Alors que tout le personnel de l’école est concerné par le harcèlement, les enseignants et éducateurs ne se sentent pas toujours soutenus par leur directeur. Les gens ont aussi tendance à croire que la lutte contre le harcèlement scolaire relève de la responsabilité d’un autre, alors que c’est la responsabilité de tout le monde. Grâce à son « leadership », le directeur peut créer les conditions pour que chacun prenne ses responsabilités. Le personnel scolaire ne sait pas toujours comment agir car le harcèlement n’est pas toujours visible, et a tendance à croire que seuls les auteurs et victimes sont concernés, alors que l’ensemble de la communauté scolaire est affecté. Punir l’auteur ne suffit pas. Un changement culturel est nécessaire et le directeur est le mieux placé pour en créer les bonnes conditions.
L’auteur de l’article donne quatre conditions pour un changement positif :
1) « Obligation morale » : la sécurité et le bien-être des élèves devraient constituer une priorité. Les directeurs devraient considérer la prévention du harcèlement comme une obligation morale.
2) « Faites ce que vous dites » : « on ne peut imposer par la force la prévention du harcèlement ».
3) « Une mentalité appropriée » : les enseignants peuvent encourager le harcèlement sans le vouloir de par leur attitude envers un élève. Les élèves doivent être acceptés avec leurs problèmes et défauts.
4) « Les gens avant les programmes » : les programmes et dispositifs ne sont que des outils. Les compétences et attitudes du personnel sont importantes.
COMMENTS ON THIS PUBLICATION
L’auteur James Dillon est le directeur d’une école primaire aux États-Unis. Son article, paru dans « Principal Magazine » (magazine à destination des directeurs d’établissement), se fonde sur son expérience de directeur et sur ses participations à des conférences et ateliers consacrés au harcèlement. Il vise à rappeler que tout le monde a des responsabilités dans la lutte contre le harcèlement scolaire et que celui-ci affecte l’ensemble de la communauté scolaire.
Dans un encart après l’article principal, l’auteur donne ce qu’il appelle des « éléments essentiels » pour motiver la communauté scolaire à aborder le harcèlement.
1) Le premier de ces six éléments est particulièrement en phase avec le projet « School Safety Net » puisqu’il propose d’amener les élèves à raconter leur histoire afin de « mettre un visage humain sur le problème ». Les cinq autres éléments sont :
2) « Responsabiliser les témoins » : si on demande aux élèves d’apporter leur aide ils se sentiront respectés.
3) « Construire une communauté » : il est plus difficile de cacher des faits de harcèlement dans une communauté soudée.
4) « Les mots ont leur importance » : les membres de la communauté doivent connaître et comprendre le mot « harcèlement », et ne pas le confondre avec « conflit ».
5) « Des petits riens peuvent tout changer » : être cordial avec les élèves pour qu’ils se sentent chez eux à l’école.
6) « Examiner les pratiques, traditions et cultures scolaires » : s’assurer que les protocoles et systèmes disciplinaires ne nuisent pas à l’efficacité du programme de prévention du harcèlement.
Name of Compiler
Julien Keutgen
Name of Institution
Inforef
Role in the institution
Translator - Project assistant
