Lifelong Learning Programme

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TITLE OF THE SUCCESS STORY
Remédiation aux difficultés d’apprentissage
COUNTRY WHERE IT TOOK PLACE
Belgium
AUTHOR OF THE SUCCESS STORY
Parent
SCHOOL TYPOLOGY
Lower Secondary School
THEMATIC AREA
Students with learning difficulties
DESCRIPTION OF THE SUCCESS STORY
Les principaux acteurs impliqués
Laura qui n’a pas obtenu le CEB (Certificat d’Etudes de Base) en dernière année primaire. Ses parents. La direction et l’équipe éducative de la « 1ère année d’accueil » dans un collège de la région liégeoise.

Quand, où et comment l’histoire a eu lieu
Laura termine péniblement sa 6ème (et dernière) année primaire. Elle ne s’est jamais sentie bien à l’école. Dès les premières années, les enseignants et l’équipe du CPMS ont observé un manque de maturité et des difficultés dans les apprentissages de base (principalement français et mathématiques).
A plusieurs reprises, ils ont conseillé aux parents de faire appel à un soutien externe (psychologues, logopèdes…), ce qui fut fait mais sans grand résultats.
Convoqués un jour chez le directeur, les parents ont entendu avec stupeur que si les résultats ne s’amélioraient pas avec le soutien reçu, il faudrait peut-être envisager d’orienter Laura vers l’enseignement spécialisé.
Malgré ses difficultés, Laura parvient en 6ème primaire sans avoir redoublé et là, catastrophe, elle échoue au CEB (épreuve attestant la maîtrise des apprentissages de base à la fin de l’enseignement primaire). Elle ne peut donc pas accéder à la première année de l’enseignement secondaire, à moins d’effectuer une première année spéciale alors appelée « première année d’accueil ». Il s’agit d’une année intermédiaire organisée seulement par quelques écoles de la région dans le but de remédier aux lacunes dans les matières de base pour reprendre ensuite un cycle normal dans le secondaire.
Les parents ont donc recherché une école qui proposait cette première année d’accueil et y ont inscrit Laura après avoir rencontré le directeur et expliqué la situation de leur fille.
Laura était alors très démotivée et avait perdu toute confiance en elle-même depuis longtemps déjà.
Les enseignants qui l’ont suivie en 1ère année l’ont très vite rassurée ainsi que ses parents : les lacunes en français et mathématiques n’étaient pas si terribles et elles pourraient certainement être récupérées si Laura faisait les efforts nécessaires.
De fait, Laura a obtenu de très bons résultats au cours de cette année et a pu l’année suivante rejoindre une classe de 1ère classique.
Le travail de l’équipe éducative ne portait pas seulement sur les matières enseignées. Il a aussi permis à Laura de retrouver une certaine confiance en elle-même et de poursuivre son chemin.

Les raisons pour lesquelles l’histoire peut être considérée comme un succès
Après avoir réussi cette première année d’accueil, Laura a terminé ses études secondaires dans l’enseignement général sans redoubler une seule fois. Elle a ensuite entrepris des études supérieures et obtenu le grade de bachelier en communication avec distinction et toujours sans aucun redoublement.

Le point de départ de l’élève, pour bien comprendre le degré de succès
Suite à ses difficultés scolaires, Laura s’est construit une image très négative d’elle-même qui aurait pu conduire au décrochage scolaire à un moment ou l’autre de son parcours. Seuls quelques élèves de la classe d’accueil ont poursuivi l’enseignement général, la plupart se sont orientés vers des filières techniques ou professionnelles, ou bien ont quitté l’école.
CRITICAL ANALYSIS
Indices d’explication possible du succès
Le plus important sans doute, c’est que Laura a rencontré des personnes qui croyaient en elle au sein de la sphère scolaire, ce qu’elle n’avait guère connu à l’école primaire. Ses parents eux aussi ont toujours cru en ses capacités.
Le contact avec les pairs est sans doute aussi un élément du succès : il s’est avéré nettement meilleur dans le secondaire qu’à l’école primaire, sans qu’on puisse vraiment expliquer pourquoi. Cela tenait peut-être à des facteurs personnels comme la maturité, la confiance en soi et l’ouverture aux autres qui vont souvent de pair…

Analyse de l’interaction entre les différents acteurs impliqués
Les parents de Laura ont cherché une école qui proposait une 1ère année d’accueil. Elles étaient peu nombreuses à l’époque alors qu’aujourd’hui le système s’est généralisé sous la forme des 1ères et 2èmes années différenciées.
Les parents ont ensuite rencontré le directeur pour lui expliquer la situation de Laura. L’école primaire a aussi communiqué au collège les informations relatives au parcours de Laura.
En cours d’année, les parents ont rencontré régulièrement l’équipe éducative pour suivre l’évolution de leur fille.

Action des politiques éducatives, au niveau local, régional ou national
Sans doute les expériences positives vécues dans les classes d’accueil ont-elles encouragé les autorités éducatives à généraliser le système au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Auparavant, les élèves qui sortaient du primaire sans le CEB (Certificat d’Etudes de Base) entamaient leurs études secondaires par une classe d’accueil (1ère B), qui les orientait le plus souvent vers une deuxième professionnelle.
Le 17 décembre 2007, le Parlement de la Communauté française a adopté un décret organisant le premier degré différencié. Concrètement, qu’est-ce qui a changé ? On ne parle plus de « 1ère accueil » et de « 2ème professionnelle » mais bien de 1ère et 2ème différenciée. La mesure entra en vigueur à la rentrée académique 2008, avec une phase de transition pour la 2ème professionnelle, appelée à se transformer en 2ème différenciée en 2009.
Pourquoi un premier degré différencié ? L’ambition est d’éviter que des élèves éprouvant des difficultés ne glissent trop rapidement dans l’enseignement professionnel, sans avoir un fait un réel choix positif. L’objectif est aussi de “tirer vers le haut” le maximum d’élèves en difficultés pour qu’ils rejoignent ultérieurement le parcours normal de secondaire.

Potentiel de transférabilité de l’expérience
En tant que parents, le mieux que nous puissions faire est de croire toujours en nos enfants et de les aider à croire en eux. Lorsque les difficultés se présentent, rencontrer les équipes éducatives pour chercher les meilleures solutions.
Du côté des écoles, comme cela a été dit plus haut, des structures existent aujourd’hui pour remettre sur les rails les élèves en difficulté et ce à divers moments de leur parcours. Cela dépend bien entendu de la politique éducative de chaque pays. Mais la structure ne suffit pas : il faut surtout des équipes éducatives motivées et dynamiques pour relever le défi avec les jeunes.

20 December 2014

Final Partners’ meeting

The fourth partners’ meeting took place in Florence (IT) on 15 December 2014. The meeting had the objective to check the activities carried out since the third meeting of the project and share and assess the in progress results. A special focus has been dedicated to the presentation of the strategies to solve the case scenarios.