Lifelong Learning Programme

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TITLE OF THE EXPERIENCE
FR : Agressions sexuelles à l’école primaire
NAME AND SURNAME OF THE TEACHER
Psychologue d’Infor-familles
SUBJECTS TAUGHT
Psychologue d’Infor-familles
TYPE OF SCHOOL
Planning familial de la région liégeoise
COUNTRY
Belgium
THEMATIC AREA
School bullying
DESCRIPTION OF THE EXPERIENCE
Lieu et période où l’expérience a eu lieu
École primaire de la région liégeoise. Classe de 5ème. Année scolaire 2009-2010. Durée difficile à déterminer, probablement plusieurs semaines.

Principaux acteurs impliqués (avec une attention particulière pour le profil de l’élève)
• Les victimes : plusieurs élèves de la classe (pas d’informations plus précises à leur sujet)
• Les harceleurs : 3 garçons de la classe. Leurs motivations semblent diverses : jeu, reproduction de faits vu sur Internet, sentiment de supériorité. Choix des plus « faibles ».
• Les suiveurs : d’autres élèves ont coopéré avec les trois élèves harceleurs sous la menace.

Description des faits
Lors d’un voyage scolaire pédagogique, 3 élèves ont infligé des sévices sexuels à des condisciples et obligé d’autres élèves à en infliger, sous peine d’être eux-mêmes victimes. Les faits se sont produits à l’insu des adultes.
Le harcèlement a perduré à l’école dans des lieux tels que les toilettes.
C’est un parent qui a donné l’alerte après avoir découvert des ecchymoses sur le corps de son enfant. Jusqu’alors, aucun enfant n’en n’avait fait part à quiconque.

Actions menées pour identifier les causes des difficultés des élèves
Le planning familial a mené dans la classe des animations d’information et de prévention en matière de vie affective, relationnelle et sexuelle (la puberté, la conception d’un enfant, les relations amoureuses, les dangers du net, les relations avec les parents, …).

Actions menées pour résoudre la situation et problèmes rencontrés
• Les trois élèves harceleurs ont été renvoyés de l’établissement scolaire.
• Une aide psychologique a été apportée aux victimes, via les professionnels de la maltraitance de l’enfance rattachés au milieu scolaire.
• Après la période de crise, la direction a sollicité le planning familial pour réaliser dans la classe des animations à la vie affective, relationnelle et sexuelle.
• la direction a également organisé des rencontres avec les professionnels de la maltraitance de l’enfance, le Pouvoir organisateur, la police…
• La direction a sollicité les enseignants pour qu’ils participent aux différentes rencontres.

Résultats obtenus
Pas d’informations à ce sujet. Le planning familial n’a obtenu que très peu d’informations sur le harcèlement et sur les victimes, probablement en raison du secret professionnel.

Soutien reçu par les condisciples, collègues, direction et parents
• Les parents ont porté plainte auprès de la police et ont participé aux différentes rencontres avec les enseignants et la direction.
• Les enseignants n’étaient pas conscients de la situation. Ils en ont été informés suite à la plainte des parents. Ils ont été sollicités par le Pouvoir organisateur et la direction pour participer aux rencontres avec la police ainsi qu’aux réunions organisées avec les parents et la direction.
• La direction en collaboration avec le Pouvoir organisateur est intervenue directement pour gérer le problème.

Points forts et points faibles de l’expérience

Points forts :
L’école a bien géré la crise et le suivi des victimes.

Points faibles :
• L’intervention du planning familial a été ponctuelle et avait pour objectif de renforcer le travail fait en amont précédemment.
Selon le planning familial : « Notre travail pourrait être plus pertinent s’il était plus récurrent et s’il s’inscrivait dans la durée. Or, ceci ne relevait pas du souhait de l’école. La gestion de l’état de crise a été correctement entreprise et gérée d’après nous, cependant, nous estimons que ce type de harcèlement aussi traumatisant puisse-t-il être, se doit d’être suivi en continu sur une plus longue période. »
• L’école a opté pour une sanction disciplinaire des harceleurs, à savoir l’exclusion. Mais celle-ci ne garantit pas le suivi des jeunes.
Il aurait été judicieux que les agresseurs qui sont très jeunes bénéficient d’un suivi. Il est fondamental qu’ils prennent conscience de la gravité de leurs actes, qu’ils puissent intégrer en quoi leur comportement est inadéquat. Il faut les aider à trouver des alternatives à leur besoin de s’affirmer comme « les plus forts ».
La sanction est indispensable, mais ne donne pas de pistes de comportements plus adéquats à ces jeunes, qui risquent donc de recommencer dans d’autres lieux, surtout, s’ils n’ont pas perçu la gravité de leurs actes.
• La consultation d’Internet ainsi que des éléments de contexte géographique (les toilettes, par exemple) ont contribué au déroulement des faits. Ce qui indique notamment la nécessité d’un travail plus en profondeur sur le fonctionnement et les dangers Internet.
• Autre nécessité rendue visible par cette expérience : construire, au jour le jour, des liens de confiance entre éducateurs (au sens large) et élèves, ainsi que des dispositifs clairs d'écoute des élèves par des adultes de référence, disponibles et fiables (on sait qu'ils ne resteront pas inactifs). Ce qui implique une sensibilisation accrue de l’équipe éducative.

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20 December 2014

Final Partners’ meeting

The fourth partners’ meeting took place in Florence (IT) on 15 December 2014. The meeting had the objective to check the activities carried out since the third meeting of the project and share and assess the in progress results. A special focus has been dedicated to the presentation of the strategies to solve the case scenarios.