Lifelong Learning Programme

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TITLE OF THE EXPERIENCE
FR : Harcèlement
NAME AND SURNAME OF THE TEACHER
Ana Cravo
SUBJECTS TAUGHT
Anglais
YEARS OF TEACHING EXPERIENCE
29
TYPE OF SCHOOL
Secondaire inférieur
COUNTRY
Portugal
THEMATIC AREA
School bullying
DESCRIPTION OF THE EXPERIENCE
L’histoire a eu lieu il y a trois ans (année scolaire 2010-2011) à Escola Secundária Nuno Álvares, à Castelo Branco, Portugal.
Les acteurs impliqués sont : le garçon harcelé, de la classe A, un condisciple de la classe C, le professeur d’anglais des deux élèves, les directrices de groupe des classes A et C (enseignants qui servent de médiateurs entre l’école et les familles de classes spécifiques), la mère du garçon harcelé.
J’enseignais l’anglais à des élèves de 7e : âge moyen, 12 ans. Chaque semaine, je consacrais une heure supplémentaire au tutorat d’élèves avec des problèmes d’apprentissage. Un jour, à la fin de l’un de ces cours, deux élèves m’ont demandé s’ils pouvaient me parler. L’un d’entre eux (de la classe A) avait été menacé par un garçon de la classe C. Comme ils savaient que j’étais la directrice de groupe (abrégé DG ci-dessous) de la classe C, ils voulaient mon aide. Les faits décrits par le garçon harcelé comprenaient une menace avec un objet coupant, qu’il n’a pu identifier.
Actions menées pour résoudre la situation : 1. Comme j’étais la DG du garçon mis en cause, j’ai parlé à la DG du garçon harcelé et nous avons décidé de parler au directeur d’école avec qui nous avons convenu de convoquer la mère du garçon harcelé pour lui expliquer les faits.
2. Pendant la réunion avec la mère nous avons compris que la famille avait déjà remarqué des comportements étranges à la maison, avait déjà tenté de lui parler, sans résultat, et avait décidé d’emmener l’enfant chez un neurologue de renom (ce qui devait se faire le lendemain avec les deux DG à l’école).
3. Les parents ont emmené le garçon chez le neurologue et il se sentit le courage de parler. Ainsi, il est apparu qu’il avait été menacé avec un canif avec une lame cassée et avait dû donner tout son argent au harceleur. Cela durait depuis un certain temps.
4. Les parents ont téléphoné à l’école et demandé à être reçus à nouveau par les deux DG, pour les informer des résultats de l’entretien avec le neurologue.
5. La DG a appelé la mère du harceleur pour lui expliquer ce qui se passait et, comme le garçon avait déjà été signalé comme enfant à risque par les services de protection de l’enfance et de la jeunesse, l’agent responsable du garçon a aussi été informé de la situation.
6. Les parents du garçon harcelé ont demandé à l’école d’entrer en contact avec les agents d’Escola Segura (une sorte de police de l’école), ce que l’école avait déjà fait.
7. Les agents d’Escola Segura sont venus à l’école pour s’entretenir avec toutes les personnes impliquées (élèves, parents et DG).
8. Le cas a été porté devant la justice et le garçon harcelé a dû témoigner contre le harceleur.
Problèmes rencontrés – 1. Comme l’école ne disposait pas d’un spécialiste pour traiter cette affaire, les parents ont dû emmener leur enfant chez un neurologue de la ville voisine ;
2. la pression ressentie par les enseignants pour aider à résoudre le problème au plus vite (ce qui comprenait des appels téléphoniques, e-mails, rapports et entretiens).
Soutien reçu par les condisciples, collègues, la direction et les parents – 1. Condisciples : le garçon harcelé a dit à l’un de ses amis ce qui se passait et cet ami l’a encouragé à parler à un enseignant – c’était apparemment la première fois que le garçon en parlait à un adulte ;
2. L’enseignante : celle qui a entendu le garçon en premier ;
3. La famille du garçon : plusieurs membres de la famille avait remarqué des changements de comportement et les parents ont rapidement cherché une aide médicale ;
4. Le neurologue : il a pu diagnostiquer les changements d’attitude du garçon.
Résultats obtenus – La garçon harcelé a pu surmonter la situation et, avec le temps, a cessé d’avoir peur du harceleur. Il est devenu émotionnellement plus fort.
Points forts et points faibles de l’expérience – Comme point faible, bien que la famille eût déjà remarqué des changements d’attitude chez le garçon, il n’y a pas eu de contact avec l’école pour savoir si quelque chose pouvait expliquer ce comportement agressif.
Le garçon a fini par en parler à l’un de ses professeurs et les parents étaient au courant de la situation avant de voir le neurologue, qui a fini par clarifier la situation.

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20 December 2014

Final Partners’ meeting

The fourth partners’ meeting took place in Florence (IT) on 15 December 2014. The meeting had the objective to check the activities carried out since the third meeting of the project and share and assess the in progress results. A special focus has been dedicated to the presentation of the strategies to solve the case scenarios.