L’étude explore des expériences locales en vue de dégager des pratiques susceptibles de mettre en place une dynamique d’établissement favorable aux résultats scolaires.
Elle a été menée en trois phases :
• Rassembler une série de balises ou facteurs décrits par la littérature comme moteurs d’efficacité.
• Identifier, sur base des résultats aux évaluations externes en français (lecture) et en mathématique, des écoles présentant des résultats sensiblement meilleurs que les résultats des établissements de la même classe d’indice socioéconomique.
• Sur base de ces deux explorations, interroger les directeurs des écoles identifiées pour explorer comment les facteurs identifiés dans la littérature sont mis en en œuvre.
L’étude montre que l’échec scolaire n’est pas une fatalité. Des solutions existent à travers des pratiques scolaires concrètes qui s’inscrivent principalement dans les marges de liberté que les directions s’octroient et la prise en compte de l’école comme lieu de vie.
C’est ce que conclut l’auteur : « ces chefs d’établissement se mettent en fait en posture de moteurs, d’organisateurs, de garants du projet de l’école. Ils développent avec leur équipe une ambition confiante et volontariste. Ils croient en les capacités des élèves à progresser, mais aussi en leur propre capacité à changer les choses. Il y a une exigence de professionnalisme et une prise en charge des élèves ne s’arrêtant pas à la classe ».
L’auteur met en évidence l’intérêt de favoriser un cadre de fonctionnement permettant aux directions d’évoluer d’un rôle essentiellement gestionnaire vers un rôle de pilote (ou de leader), capable de mobiliser les ressources et les acteurs de l’école autour d’objectifs et de projets partagés, adaptés au contexte de leur école.
Une synthèse de cette étude est proposée dans un article du magazine « Entrées Libres » n°78, édité par le SeGEC :
http://www.entrees-libres.be/n78_pdf/78_avril2013.pdf