Lifelong Learning Programme

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TITLE OF THE EXPERIENCE
FR : Gestion difficile du Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP)
NAME AND SURNAME OF THE TEACHER
David Baragiola
SUBJECTS TAUGHT
Italien et Histoire ; dans cette expérience il tient le rôle de coordinateur de la classe.
COUNTRY
Italy
THEMATIC AREA
Students with learning difficulties
DESCRIPTION OF THE EXPERIENCE
Où et quand l’expérience s’est déroulée

On fait référence à l’année scolaire en cours et plus précisément aux événements déroulés lors du premier trimestre ; l’élève est inscrite en première année de l’Institut Technique des Arts Graphiques de Grosseto.

Principaux acteurs concernés (avec un intérêt particulier pour le profil de l’élève)
PROFIL DE L’ÉLÈVE : pendant la deuxième année de l’école secondaire inférieure, un Trouble Spécifique de l’Apprentissage (TSA) lui a été diagnostiqué, et cela a été communiqué à l’école supérieure au moment de l’inscription.
Dès le début la fille se montre un leader négatif et ne montre pas de respect envers les normes sociales ; elle a une attitude agressive envers ses camarades plus faibles ; elle utilise souvent un langage obscène et elle provoque verbalement les professeurs moins autoritaires.
1. LA CLASSE : il y a une autre élève avec un certificat de TSA et d’autres avec des difficultés d’apprentissage et qui n’ont aucun respect pour les règles : d’un autre côté, un petit groupe montre des difficultés dans les rapports avec ses pairs, avec des répercussions négatives sur les résultats scolaires. Les meilleurs élèves ressentent le fort malaise causé par leurs camarades moins motivés et par le comportement provocateur de la fille.
2. LA FAMILLE DE L’ ÉLÈVE : elle a été convoquée à l’école au début de l’année pour présenter aux spécialistes de TSA les problèmes les plus pertinents rencontrés dans l’étude individuelle et pour partager le choix des outils de compensation à utiliser à l’école.
Ensuite on observe le manque de connaissance de l’attitude « pathologique » de leur fille.
3. LES PROFESSEURS DE LA CLASSE : au début ils ont légitimement sanctionné par des mesures disciplinaires les comportements incorrects de la fille : certains ont demandé immédiatement l’intervention de la Direction pour les difficultés rencontrées dans la gestion de la classe.
4. LE DIRECTEUR DE L’ÉCOLE ET LE VICAIRE : ils ont convoqué un conseil d’école extraordinaire pour prendre des décisions quant aux mesures disciplinaires adressées à la fille après les épisodes graves survenus pendant les leçons.
5. LE RESPONSABLE BES (BESOINS ÉDUCATIFS SPÉCIAUX) : Il a soutenu le coordinateur de la classe dans le projet d’un plan didactique personnalisé.

Description des faits
Dès les premiers jours à l’école l’élève rend le cours extrêmement difficile pour les enseignants, pour deux en particulier : elle montre des difficultés dans l’apprentissage, mais qui ne sont pas imputables exclusivement au TSA qui lui a été diagnostiqué, mais plutôt au faible niveau d’attention et à un manque d’organisation des devoirs chez elle. À l’école les enseignants se conforment aux indications de la loi 170/2010 et ils adoptent les premières mesures de compensation, comme éviter de lui faire copier ou lire de longs textes, l’utilisation de la calculatrice, la simplification des contenus demandés etc.

Mesures prises pour identifier les causes des difficultés des étudiants
Les professeurs sont invités par le coordinateur à toujours signaler dans le registre électronique les cas de comportements incorrects et ils cherchent à analyser a posteriori le contexte spécifique dans lequel ils se sont vérifiés.
En particulier, on a observé que les épisodes de trouble oppositionnel diminuent sensiblement quand l’élève est impliquée dans des contextes d’apprentissage liés à l’aspect plus opérationnel des différentes disciplines.

Mesures prises pour résoudre la situation

Le conseil de classe ne se limite pas à respecter les obligations de la loi 170/ 2010 : il demande une révision du certificat TSA, pour savoir s’il y a d’autres problèmes, pas exclusivement liés à la comorbidité typique du TSA. Le diagnostic est en fait étendu au TOP (Trouble Oppositionnel avec Provocation), qui explique (ou du moins justifie en partie) les comportements provocants de l’élève.
Le conseil de classe procède donc à la reformulation d’un PLAN DIDACTIQUE PERSONNALISÉ plus détaillé et spécifique, qui ne concerne pas que les mesures d’accompagnement prévues pour les troubles spécifiques ; on programme un itinéraire personnalisé qui prévoit même la possibilité d’un horaire hebdomadaire flexible pour réduire le nombre d’heures de présence en classe ; en outre on met à disposition des heures d’enseignement individuel pour l’élève, à la fois pour des activités de remédiation sur des sujets et pour la réalisation d’activités pratiques/ opérationnelles demandées par l’école (archivage des données sur l’ordinateur, arrangement de l’administration interne etc.), qui soient pertinentes pour l’acquisition de compétences transversales. En outre, la classe entière est impliquée dans la participation aux interventions de soutien psychologique gérées par l’autorité sanitaire locale à la fois par groupes et, avec l’autorisation de la famille, individuellement.

Problèmes rencontrés
- PAS DE COLLABORATION DE LA FAMILLE, qui a accusé certains professeurs de « provoquer » leur fille. Au cours des différents entretiens, des problèmes significatifs ont surgi quant aux dynamiques relationnelles entre les parents et leur fille.
- PERCEPTION DE L’ INEFFICACITÉ DES PROFESSEURS, en raison d’un manque de formation sur ce type de problèmes.

Soutien reçu par les autres élèves, les collègues, la direction et les parents
La classe : elle profite en bonne partie de la situation problématique pour amplifier les comportements perturbateurs pendant la leçon.
Les collègues : au sein du Conseil de classe, il y a un professeur qui travaille à la Fonction Instrumentale pour la Gestion de la Diversité et aide le coordinateur à la fois dans la rédaction du Plan personnalisé et dans la tâche délicate du rapport avec la famille.
Le responsable BES : il collabore à l’identification des mesures d’accompagnement au parcours scolaire de la fille et il demande même un entretien avec le médecin spécialiste de l’autorité sanitaire locale pour avoir des renseignements plus précis sur ce type de pathologie.
Le Pasteur : il rencontre les parents plusieurs fois avec le coordinateur pour leur proposer un transfert (toujours dans la même école) dans un autre domaine d’études professionnelles, qui prévoit une didactique de laboratoire et un parcours plus approprié à cette situation, alternant école et travail.

Résultats obtenus
La famille décide de ne pas transférer l’élève dans un cours avec des matières individuelles moins exigeantes, mais elle signe le Plan personnalisé.
La situation s’est légèrement améliorée : l’élève participe aux activités individuelles avec le coordinateur, qui visent à la fois à réaliser les tâches « administratives » sur ordinateur (pour lesquelles elle montre de bonnes capacités) et à la récupération disciplinaire (pour les matières dans lesquelles il faut être présent).

Points forts et points faibles de l’expérience
Points forts : la personnalisation du parcours scolaire, garantie par la législation nationale, fait ressortir les potentiels cachés de la fille, auxquels on peut faire appel pour l’apprentissage disciplinaire.
Points faibles : concernent surtout deux aspects :
1) Pour l’école : le manque d’experts professionnels, qui supportent à la fois les étudiants et les professeurs.
2) Pour la famille : les parents refusent un parcours de soutien psychologique conseillé par l’école, qui puisse redéfinir les rôles de tous les membres de la famille.

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20 December 2014

Final Partners’ meeting

The fourth partners’ meeting took place in Florence (IT) on 15 December 2014. The meeting had the objective to check the activities carried out since the third meeting of the project and share and assess the in progress results. A special focus has been dedicated to the presentation of the strategies to solve the case scenarios.